Essonne : une femme de 90 ans organise son enlèvement, ainsi que celui de son arrière-petit-fils.

Après cinq tentatives de fugue, Suzanne a employé les grands-moyens. Pour échapper à la maison de retraite dans laquelle elle vit depuis 2001, depuis une chute à son domicile et sur conseil de son entourage, cette vieille dame de 90 ans a organisé son propre enlèvement avec l’aide… de son arrière-petit-fils !

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Le faux kidnapping s’est déroulé jeudi dernier, rapporte ce matin Le Parisien. Lorsque vers 21h, Laurence Imbs, la directrice de la résidence Château de Villemoisson (Essonne), s’aperçoit qu’une pensionnaire manque à l’appel, elle prévient immédiatement la police.

Pendant toute la nuit, les équipes cynophiles passent le parc de la résidence au peigne fin, en vain. A ce moment-là, Suzanne est déjà endormie chez sa petite-fille, absente, et sous la surveillance de son petit-fils Anthony, âgé de 20 ans.

Ce dernier avait fait appel à un ami pour aller chercher son arrière-grand-mère dans sa chambre de la maison de retraite. Il comptait ainsi respecter la volonté de son aïeule en la ramenant un peu plus tard chez elle en toute discrétion.

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« Il n’a pas mesuré la gravité de ses actes et les conséquences que cela pouvait avoir », affirme Laurence Imbs. « Anthony a fait ça car il sait exactement ce que je ressens. La seule chose qui m’intéresse, c’est de rentrer chez moi.

La liberté, la liberté, la liberté, un point, c’est tout! », martèle quant à elle Suzanne, ramenée entre temps dans sa résidence de retraite. Son arrière-petit-fils et le complice de ce dernier n’encourent aucune poursuite.

Essonne: Một phụ nữ 90 tuổi tổ chức vụ bắt cóc mình - Elle

La vieille dame n’étant ni sous tutelle, ni sous curatelle, rien ne l’empêchait légalement de rentrer chez elle. Dans les faits, la directrice de la résidence attend le retour de la fille de Suzanne pour trouver une solution, la nonagénaire ayant, selon elle, des difficultés à se débrouiller seule.

« Je ne suis pas gâteuse et même si c’était le cas, c’est mon choix d’être chez moi », s’est défendue l’intéressée.

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