Matthew Perry : coup de massue 2 ans après la mort de la star de Friends, son médecin brise le silence
La mort de Matthew Perry aurait-elle pu être évitée ? Son médecin sort du silence et ses révélations sont glaçantes…
L’émotion autour de la disparition de Matthew Perry reste vive, même près de deux ans après le drame. Le célèbre interprète de Chandler Bing dans la série Friends a été retrouvé mort dans le jacuzzi de sa maison à Los Angeles, le 28 octobre 2023. Officiellement, l’acteur est décédé d’une noyade provoquée par une overdose de kétamine.
Selon les informations du magazine Gala, il consommait cette substance depuis plusieurs mois pour soulager sa dépression. Or, ce mercredi 23 juillet 2025, l’affaire a connu un tournant important. En effet, le médecin qui lui fournissait le traitement, le docteur Salvador Plasencia, a plaidé coupable devant un tribunal de Los Angeles.
Le médecin mis en cause pour la mort de Matthew Perry
Soupçonné depuis plusieurs mois d’avoir profité de la dépendance de l’acteur, le Dr Plasencia a reconnu avoir distribué de la kétamine illégalement. D’après Page Six, il est poursuivi pour quatre chefs d’accusation. Et il pourrait écoper de près de 40 ans de prison, avec trois ans de liberté surveillée. Mais aussi, d’une amende d’au moins 2 millions de dollars, selon son accord avec les procureurs. En attendant son audience prévue en décembre, il a été libéré sous caution. Ses avocats ont annoncé qu’il allait renoncer volontairement à sa licence médicale. Ils ont précisé dans un communiqué que leur client reconnaissait « ne pas avoir su protéger Matthew Perry », un patient particulièrement vulnérable en raison de son addiction.
Dans cette même déclaration officielle, les avocats du médecin ont également affirmé que le Dr Plasencia “regrette profondément les décisions de traitement qu’il a prises”. L’homme avait continué à prescrire et à fournir de la kétamine au comédien malgré les risques connus. Et ce, après avoir formé l’assistant personnel de l’acteur à lui administrer lui-même le produit. Les autorités affirment que le médecin lui aurait remis de la kétamine sous forme liquide et en comprimés, à quelques semaines seulement du drame. Un comportement jugé d’autant plus grave que Matthew Perry était en rechute et cherchait visiblement à se sevrer.
Un réseau d’approvisionnement autour de la mort de Matthew Perry
L’enquête, toujours en cours, a mis en évidence une chaîne de responsabilités. Car, le Dr Plasencia n’était pas seul. Un second médecin, le Dr Mark Chavez, est lui aussi impliqué. Ce dernier a reconnu avoir participé à l’approvisionnement de l’acteur. Ce qui pourrait lui valoir jusqu’à dix ans de prison. Le parquet soutient que les deux professionnels de santé auraient monté un plan pour fournir de la kétamine à Matthew Perry tout en empochant d’importants bénéfices. Par ailleurs, Kenneth Iwamasa, l’assistant personnel de la star, ainsi qu’une connaissance du comédien qui servait d’intermédiaire, ont également été inculpés.
L’affaire suscite de nombreuses interrogations, notamment sur les responsabilités médicales face à un patient en détresse. Matthew Perry avait déjà parlé ouvertement de ses problèmes de dépendance, dans son autobiographie comme dans les médias. Au travers de cette démarche, il espérait aider ceux qui traversent des périodes sombres. Mais à en croire les derniers éléments de l’enquête, certaines personnes autour de lui auraient facilité l’accès à la drogue au lieu de l’en protéger. Ce nouveau chapitre judiciaire laisse entrevoir des sanctions sévères. Mais aussi un profond malaise sur la manière dont les addictions peuvent encore être mal encadrées, même au cœur du système médical.
